NOS BALADES
2024
Dimanche 1er septembre
RENCONTRE ANNUELLE DU DISTRICT VI
Cette rencontre est organisée cette année par le C.V. de Giromagny. C’est à Ronchamp aux abords du « Rahin » que nous sommes accueillis par le Président de l’association qui nous informe du déroulement de cette journée.
Nous démarrons notre randonnée, bien décidé de venir à bout de cette colline abrupte qui se dresse devant nous. Mais où donc allons-nous ? Il parait que cette colline abrite des puits de mines.
La visite des vestiges miniers des terrils de charbon est donc au programme. Plus tard nous somme accueilli au point Pique-nique. Après la pause déjeuner nous reprenons le chemin vers la vallée, la descente ombragée était appréciée, après cette journée caniculaire.
Merci au C.V. Giromagny pour cette journée découverte.
A l’an prochain en d’autres lieus sous l’égide du D.V.I
Puits des houillères de Ronchamp
"Des gisements de houille sont découverts à Ronchamp au milieu du XVIIIe siècle. L'activité minière constitue une ressource complémentaire pour une population dont l'activité est alors majoritairement agricole "
Le gisement fait partie du bassin houiller stéphanien sous-vosgien, situé sur un synclinal est-ouest Permo-Carbonifère4. Il est ici composé de deux couches de charbon (dont l'épaisseur varie de quelques centimètres à trois mètres), parfois séparées par une couche intermédiaire, s'étendant sur une surface de cinq kilomètres de longueur sur deux kilomètres de largeur avec une forme de coque de bateau. Ce gisement est perturbé par plusieurs soulèvements géologiques du socle ; les soulèvements de l’Étançon, de Saint-Joseph, d'Éboulet, du Magny, de Sainte-Barbe ou encore le grand soulèvement sud.
De 1760 à 1810, les houillères de Ronchamp extrayaient le charbon de terre par galeries et petits puits intérieurs. De 1810 à 1900 sont creusés 26 puits de plus en plus profonds. La compagnie creuse deux fois de suite le puits le plus profond de France ; le puits du Magny (694 mètres) en 1878 et le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) en 1900. En 1950 est creusé le 27e puits, dans la forêt de l'Étançon. Chacun des vingt-sept puits possède son histoire et ses caractéristiques propres. La durée de vie des puits est très variable, les puits rencontrant des accidents de terrain ou des difficultés techniques sont abandonnés quelques années après le début de leur fonçage. Les puits qui rencontrent des couches importantes peuvent durer plusieurs décennies, mais la plupart du temps avec une exploitation irrégulière.
« Le charbon a entamé sa formation il y a moins de 300 millions d'années, pendant le Stéphanien. La transformation des débris végétaux a eu lieu sur une période de 20 millions d'années pour former la houille. Pendant cette phase, les sédiments organiques se rassemblent dans une cuvette et sont recouverts par des alluvions, ils perdent ensuite leur oxygène et leur hydrogène à cause d'une élévation de la température et de la pression »
Mercredi 28 Août Wolfsschlucht-Blauenblick au départ de Kandern / Allemagne
Aujourd’hui une randonnée vallonnée au paysage très variée, va nous emmener dans un site très particulier appelé « Wolfsschlucht » ou gorge du Loup.
Nous débutons notre marche sur un joli petit sentier remontant dans le bois. Sous le couvert des arbres la température nous apparaît plus fraîche et est bien appréciée alors qu'au départ le thermomètre affichait 32°C. Le sentier est vallonné et nous amène dans la gorge bordée de part et d’autre de rochers impressionnants.
« La Wolfsschlucht est une gorge aux formations rocheuses particulières, situé à une altitude de 365 mètres mesurant environ 200 m de long et jusqu’à 20 m de large à certains endroits. La gorge a été formée par un cours d'eau antérieur il y a environ 160 millions d’années. Ce site offre une grande diversité, de formation de calcaire corallien, de roches escarpées garnies de mousse sauvage et plusieurs petites grottes. La zone de la gorge est désignée comme une aire de conservation forestière du Bade-Wurtemberg. Ce site est une destination de randonnée populaire avec l'aménagement d'une aire de détende »
Au sortir de la gorge nous continuons notre marche toujours en forêt riche de grands et beaux arbres, puis en lisière de forêt jusqu’à atteindre notre premier point de vue. Magnifique point de vue panoramique qui nous permet d’admirer les Alpes bernoises d’un côté et la Forêt Noire de l’autre avec vue particulière sur le « Blauen »
Avec la grosse chaleur l'horizon n'est malheureusement pas assez net pour distinguer les Alpes aussi clairement que par temps bien dégagé, il est également possible de voir entre autres la « Jungfrau »
En contrebas nous apercevons le petit village de Holzen, une vue typique sur le Markgräflerland, réputé pour ses vins et sa gastronomie badoise. Cette région est connue pour son climat doux et ensoleillé propice à la vigne et comprend de nombreux petits villages viticoles.
Nous continuons notre marche à travers les vignes vers le village de Holzen que nous laissons ensuite derrière nous.
Nous nous arrêtons devant un pré couvert de colchiques, magnifique. Nous continuons notre marche dans la forêt en direction de notre prochain point de vue situé en surplomb du terrain de golf de Kandern. Là tout le monde s'accorde pour dire que la vue sur les montagnes de la Forêt Noire est magnifique et en particulier celle bien visible sur le « Blauen » Celui-ci est le sommet le plus haut du Markgräflerland avec ses 1165m. Il fait partie des plus hauts sommets du sud de la Forêt Noire avec le Belchen (1414m), le Feldberg (1493m), le Seebuck (1448m) et le Herzogenhorn (1415m).
Après une petite pause contemplative nous entamons notre descente vers Kandern, à travers forêt, puis prairies. Une dernière montée courte mais escarpée nous amène devant un monument des guerres 14-18 et 39-45. Puis nous rentrons dans Kandern au niveau de la gare, traversons le centre-ville en direction de notre parking par un petit chemin bordant le cours d'eau du village le « Kander » A notre surprise nous apercevons des habitants pieds-nus dans l'eau et profitant d'une belle thalasso naturelle. Nous aurions bien apprécié d'en faire de même. Enfin retour aux voitures où nos organisateurs nous invitent à un dernier moment convivial avec boissons et gâteries.
Très belle balade, un grand merci à Gaétane et Fabienne, animatrices de la sortie.
Mercredi 21 août
LUTTER
Aujourd’hui nous randonnons à Lutter, village blotti au pied du Jura alsacien.
Lutter est riche d'histoire et de patrimoine. La connaissance de l'histoire du village se développe activement avec la succession d'évènements importants depuis la découverte des tombes burgondes et le sauvetage, au début des années 1970. du « Tribunal » maisons du XVIe siècle.
Nous partons du centre du village en direction du Haras et longeons plus loin la « Lutterbach ». Charmant ruisseau serpentant, dans la Forêt communale, qui est drainé par le Blochmont jusqu'à son affluence avec l'Ill à 418m d’altitude.
Nous rejoignons plus loin l’Oratoire dédié à St. Joseph. Nous voilà replongé dans la préhistoire. (Les fouilles de l'abri St-Joseph et l'exposition de clôture en 2012 et les recherches sur l'habitat du XVIe et XVIIe siècle, ont été finalisées par le livre de Marc Grodwohl « Les villageois de Lutter en leurs demeures)
Ces charmants endroits nous font presque oublier que la balade n’est pas terminée.
Nous repartons en direction du Blochmont, la forêt du Bannholz et nous nous trouvons maintenant au-dessus Raedersdorf.
Nous rejoignons l’étang, endroit calme et bucolique et repartons tranquillement vers Lutter.
Belle balade dans ce beau coin de « par chez nous » ou l’on retrouve encore calme et sérénité
Un grand merci à Bernard pour cette belle 1ère et pour le pot de l’amitié…
Mercredi 07 août
CHAVANNE SUR L’ETANG
Avec ses grandes étendues forestières et ses étangs, Chavannes-sur-l'Étang dispose de 3 sentiers de randonnée balisés (5, 10 et 15 km) au départ de l’aire d’accueil de camping-cars située à la sortie ouest du village ou de l’église située au milieu du village. Ces sentiers permettent de partir à la découverte du patrimoine naturel de la commune au fil de parcours abordables par tous
La météo n’est pas de la partie, notre rando débute avec la pluie et l’orage.
Après décision prise, nous modifions l’itinéraire pour trouver un abri à l’heure du repas de midi.
Nous entamons le parcours en nous dirigeons vers « l’étang du milieu » puis traversons la forêt d’arbres remarquables.
A 13h nous arrivons à « l’étang communal - la belle île » avec le soleil en prime. Nous profitons pleinement de ce Havre de paix. Après le repas nous reprenons la randonnée par « l’étang Marnière » ce qui nous amène à traverser le village de Foussemagne. Nous voilà de retour à l’étang par les fosses, où nous attend le verre de l’amitié
Belle balade, un grand merci à Gilbert et Claudine
Dimanche 28 juillet Moulin Neuf – Neuneich - Grand Kohlberg (Jura Alsacien)
Le Jura alsacien est une région naturelle située à l'extrémité septentrionale du massif du Jura, au sud de l'Alsace, en bordure de la frontière avec la Suisse. C’est du lieu-dit Moulin Neuf , situé côté Suisse, aux abords de la route internationale que notre groupe entreprend la randonnée de la journée.
Le Jura alsacien, notre secteur, présente un paysage unique le distinguant nettement des collines du Sundgau et de la plaine d’Alsace. Au sud, le territoire est bordé sur toute sa longueur par la frontière avec la Suisse.
« Faune et flore se sont adaptées au climat montagnard de la région. Les landes et les prairies de la région montagneuse abritent une flore importante et variée. Différentes variétés d’orchidées dont l’Orchis pâle / la gentiane printanière /le nard raide / l’agrostide capillaire / le genêt ailé » Arrivé au Neuneich nous profitons de la vue panoramique avant de reprendre vers le Grand Kohlberg. Le lieu-dit “Grand Kohlberg” fait partie de Lucelle. Plus précisément, il est situé à 700 mètres d’altitude et offre une vue magnifique sur le Jura suisse. Un arrêt s’impose, un repas tiré du sac, sous abri « un grand merci » au propriétaire pour l’accueil. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps de rejoindre notre point de départ.
Belle journée, belle ambiance, un grand merci à Pierrot et Paulette pour cette balade chez nous.
Mercredi 17 juillet
Circuit du patrimoine d’Ammertzwiller
C’est au départ de l’église d‘Ammertzwiller, village complètement rasé lors de la guerre d’où l’absence de maisons à colombage, que notre groupe rejoint le sentier de mémoire de la guerre 1914-18. Nous partons par la rue de la forêt et suivons le cercle rouge du sentier de la mémoire. Sur le parcours nous pouvons observer de nombreux bunkers, les traces de la guerre des mines avec l'étang appelé "entonnoir", profond de 9 m, résultat d'une explosion souterraine, provoquée par l'armée allemande, sous les positions françaises. Une quinzaine de panneaux didactiques agrémentent ce parcours Nous traversons le beau village de Gildwiller et rejoignons l’Eglise Notre-Dame, située sur la colline du Sternenberg à 346 mètres d’altitude.
L’Eglise de Gildwiller sur le mont fut longtemps l’église-mère des villages construits aux pieds de la colline. Le Chemin de Croix reliant le mont au village comprend 13 stations monumentales en granit artificiel serties de bas-reliefs en majolique (sorte de faïence en couleurs). Le Chemin de Croix est un lieu de dévotion et de méditation pour les visiteurs.
Puis retour vers Ammertzwiller, localité qui se singularise par la présence de champs de miscanthus, » une plante destinée au chauffage et au paillage horticole » ressemblant à des joncs et semée en remplacement du maïs, trop polluant en nitrates.
Beau parcours chargé d’histoire.
Patricia remercie J.H. membre de l’association et natif du village, pour les renseignements relatifs à l’histoire de cette époque de guerre.
Un grand merci à Patricia pour la balade et la collation.
MERCREDI 10 JUILLET SEPPOIS-LE-HAUT ET ENVIRONS
C’est depuis les bords de la Largue que nous débutons notre balade du jour et plus précisément sur les prés de l’ancien moulin à grain. C’est également le point le plus bas du village (378 m)
Après une courte traversée du village nous entrons par un petit raidillon dans la forêt en limite des deux Seppois. Ce mercredi 10 juillet le temps est chaud et lourd mais la fraicheur de la hêtraie nous invite à poursuivre.
Le sentier se prolonge jusqu’au premier étang de notre périple, le Storckenholzweier, couvert de nénuphars puis après quelques centaines de mètres voici l’idyllique Salzgrabenweier magnifiquement aménagé par son propriétaire. Toujours par les sentiers rendus boueux par les dernières pluies nous arrivons au Tschassweier que nous contournons en passant par la forêt de Pfetterhouse.
Après une petite halte sur la digue du plan d’eau nous reprenons par une série de 6 étangs en enfilade situés dans le vallon du Babersen.
La promenade se poursuit à travers les rues du village vers la chapelle de la Sainte Croix dont la construction remonte au 13ème siècle.
La chapelle dont les origines restent floues a bénéficié d’importants travaux de restauration intérieure et extérieure. Désacralisée dans les années 50 elle sert à présent de lieu de rencontre, d’exposition et accueille les messes durant la période hivernale. Merci à Monsieur le Maire pour son accueil.
Nous nous dirigeons à présent vers le point d’altitude le plus élevé du village à 449 mètres pour terminer par l’œuvre du programme »STUWA » et rejoignons le point de départ.
La vallée de la Largue est bien moins connue et plus discrète que sa « grande sœur » la vallée de l’Ill ; elle n’en est pour autant pas dénuée de charme. Si les maisons à colombages sont plus rares dans les deux Seppois c’est en raison des lourds combats qui s’y sont déroulés lors des deux guerres mondiales.
En 1918 les deux Seppois ont été quasiment rasés, églises, mairies et écoles comprises.
En en 1944 Seppois le Bas a été le 1er village d’Alsace libéré, c’est dire si l’enjeu était de taille, et la bataille fut rude.
L’attrait réside donc dans les forêts profondes, les vallons ombragés et les nombreux étangs, dont presque 50 sur le seul ban communal de Seppois le Haut.
Un grand merci à Bernard et Agnès, animateurs de cette sortie, qui fut une belle première fois. Dans ce compte-rendu très explicite nous ressentons leur attachement à cette région, faisant partie de la zone humide de la Largue (appelée les Milles étangs Sundgauvien).
Mercredi 03 juillet
Lucelle – Petit Kohlberg – Les Ebourbettes - Scholis
Au départ du Parking de Lucelle par un magnifique sentier parallèle à la départementale traversant la forêt sur les hauts de Lucelle en direction du Petit Kohlberg. Nature et chants d’oiseaux en apéritif, nous nous dirigeons vers le Restaurant du Petit Kohlberg.
Après un bon repas nous partons vers les Ebourbettes.
Merci à Yves qui retrace pour nous l'historique des lieus et du Général GIRAUD.
Nous longeons la frontière Franco-Suisse délimitée d'anciennes bornes en passant par le Scholis, la Mairie de Lucelle pour revenir à notre point de départ.
La tarte de Linz et quelques boissons fraîches furent très appréciés de tous.
Merci Agnès et Julien pour cette agréable journée.
Histoire et Géographie des lieus :
Lucelle est actuellement le village le moins peuplé d'Alsace 34 habitants.
« La Lucelle » est le cours d'eau qui travers la localité d’où elle tient son nom. Elle poursuit son cours vers la Suisse, traverse Kleinlützel puis se jette dans la Birs à Laufen. « Lützel » en Allemand signifie "Maison de lumière"
Sur la ligne de partage des eaux
Lucelle a encore la particularité d’être située sur la ligne de partage des eaux. « La Lucelle va dans la Birse, qui se jette dans le Rhin, puis la mer du Nord.
Au-dessus de la mairie, la ferme du Grand Scholis a cette curiosité qu’une partie des eaux pluviales se retrouve dans la Lucelle, et l’autre part dans l’Allaine, puis le Doubs, avant la Saône, le Rhône et la Méditerranée…
L'Abbaye cistercienne était construite au XII siècle et en 1836 Lucelle était peuplée de 338 habitants
Elle possédait un Haut Fourneau et une Forge ainsi qu'une tuilerie, des moulins et des métairies.
-Il y avait la Chapelle Notre Dame aménagée dans l'ancienne fonderie abbatiale.
-La Chapelle St. Bernard créée par Eugène Rengli Sculpteur.
-La Grotte Malou, la source d'un ruisseau qui se jette dans la Lucelle qui prend la source à Plaigne.
-Lucelle était également le Centre Européen des rencontres.
DU 16 AU 22 JUIN 2024
UN RETOUR DANS LES DOLOMITES (Italie) POUR DECOUVRIR DE NOUVEAUX PAYSAGES
Le mot de Michel
Une page se tourne pour moi avec cette 10ème édition. Un grand MERCI au Club Vosgien du Jura Alsacien qui ma toujours fait confiance, à tous les participants certain fidèles depuis 10 ans, à notre trésorier Gaby, aux AUTOCARS GAST Express Sundgoviens avec des autocars confortables et des chauffeurs compétant et sympathiques.
Sans oublier cette année l'hôtel ALPENROSE avec son patron Mr. Graber et Astrid la secrétaire aux petits soins pour toute l'équipe.
Et pour finir Daniel notre principal guide qui à répondu à toutes nos sollicitations.
Merci pour tous les messages de remerciements Michel
Comme Michel le dit si bien, une page se tourne. Nous le remercions sincèrement pour toutes ces belles balades et séjours organisés par ses soins. Inutile de dire qu'elles furent très appréciés de tous.
Encore un grand merci à toi Michel pour ton dévouement et ton savoir faire inégalable.
Mercredi 12 juin Largitzen - Bisel
Départ par le sentier près de l'église St Georges pour une marche bucolique. Largitzen, village encore très rural fait partie de la com.com de la largue. C'est le pays des étangs. La vallée de la largue est riche de 120 étangs. Propriétaires ou locataires ont tous à cœur d'entretenir leurs étangs qui, avant la révolution Française, appartenaient essentiellement à la noblesse.
La faune est très riche près des étangs, cygnes, canards, hérons, poules d'eau trouvent là un lieu idéal pour se reproduire. Les étangs sont poissonneux avec notamment les carpes d'où le nom de : la route de la carpe frites, spécialité culinaire très renommée.
A mi-parcours traversée de Bisel et repartir vers le point de départ en prenant le chemin boisé vers Largitzen pour partager le pot de l’amitié
Un grand merci à Pascale et Marie Josée pour cette balade bucolique
(Géographie)La Largue
La longueur de son cours d'eau est de 50,5 km1. La Largue prend sa source à Oberlarg dans le Glaserberg à 500 m d'altitude, près de la frontière suisse, et se jette dans l'Ill à la hauteur d'Illfurth à une altitude de 258 mètres. La Largue fait la frontière entre la France et la Suisse au lieu-dit du Largin, au kilomètre 0 de la ligne de front de la premiere guerre mondiale. La Largue traverse les villages de Seppois-le-Haut, Seppois-le-Bas et Dannemarie. Elle suit la vallée qui porte le nom de la rivière. Cette vallée est empruntée par le canal du Rhône au Rhin entre Dannemarie et Illfurth.
Mercredi 05 juin Leymen – les hauteurs de Bie-Benken
Rendez-vous est donné pour le départ sur le parking de la salle des fêtes de Leymen. Le groupe de randonneurs se dirige vers la colline sur les hauteurs de Biel-Benken, De là, les attend une belle vue panoramique sur cette localité suisse avoisinante de la commune de Leymen. En face le Château du Landskron et plus au loin dans la forêt le restaurant de la Bergmatten
Le château du Landskron se trouve sur une colline du Sundgau à Leymen, Haut-Rhin, à quelques pas de Hofstetten-Flüh en Suisse.
Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 mai 19232. Ses ruines ont été rendues accessibles et présentent du haut de son donjon historique un panorama franco-suisse des environs
Puis la balade repart en direction de Hagenthal, là ou sur le parcours, avant de traverser la route se dresse le Tilleul centenaire. Puis le groupe se dirige vers la Chapelle de Heiligenbrunn
Heiligenbrunn, sans doute un ancien lieu de culte païen, est une chapelle avec une source aux vertus guérisseuses. Elle est placée sous le vocable Walpurge (1er mai). La chapelle est citée en 1359. La construction actuelle date de 1682 ; vendue comme bien national sous la révolution, la chapelle fut rachetée en 1812 par la commune et rendue au culte. Rénovée en 1875, des travaux de restauration furent entrepris en 1981 et en 1990.
Depuis de nombreuses années, l’association de la Chapelle du Heiligenbrunn a pris en charge, avec l’aide de différents partenaires, l’entretien et la rénovation de cet édifice. Tout au long de l’année, différentes manifestations sont organisées dans ce but.
La balade se termine, il est temps de rejoindre le point de départ.
Merci à Claude et Marie Paule pour cette sympathique sortie.
Dimanche 02 juin Rencontre Tri nationale
Cette année, nous accueillions à Ferrette, nos amis randonneurs du Schwarzwaldverein de Weil am Rhein et Wanderwege Beider Basel.
Au programme : 2 petites randonnées autour de Ferrette, suivie d’un repas « Carpes frites » Très apprécié Une belle participation dans une bonne ambiance. Belle journée
Mercredi 29 Mai
Pfetterhouse / La borne des Trois Puissances.
Nullement découragé, nos randonneurs ont fait un pied de nez à cette météo exécrable et ont participé à cette balade à Pfetterhouse.
Pour nous situer, Pfetterhouse se trouve au pied du Jura Alsacien, aux limites de la Suisse et du Territoire de Belfort, à la frontière linguistique entre roman et germanique et sur la ligne de partage des eaux entre Rhin et Rhône.
Agrippé au rebord Sud-Ouest du plateau Sundgauvien, Pfetterhouse passe depuis toujours pour le village du bout du monde.
Lorsque l’on quitte la vallée de la Largue et, qu’au bout de quelques kilomètres, on découvre les maisons perchées sur la ligne boisée de l’horizon, on a de la peine à imaginer qu’au-delà de cette localité encorsetée par une quadruple frontière (politique, géographique, linguistique et religieuse), il reste encore quelque chose à découvrir. Détrompez-vous !!
Culminant à 504 mètres d’altitude se trouve l’ancienne borne des Trois Puissances. C’est en 1871, quand le traité de Francfort eut cédé l’Alsace-Lorraine à la Prusse, Pfetterhouse se trouva placé à la rencontre de trois frontières. La borne des Trois Puissances matérialisant le point où la Suisse, la France et l’Allemagne se donnaient la main fut mise en place en 1890.
Les parcours balisés par le Club Vosgien sur plus de 15 km vous font découvrir les multiples sentiers autour du village, entre autres le circuit du KM0.
Un grand merci à Suzanne et Claudine, nos animatrices de rando qui ont maintenu cette balade malgré le temps pluvieux.
Mercredi 22 mai
Randonnée en Suisse
Programme de la journée Découvrir Kandersteg et deux des plus beaux lacs Suisse. Montée en téléphérique et rejoindre ensuite à pied le magnifique lac « Oeschinensee »
Déjeuner au bord du lac puis retour à Kandersteg à pied ou en téléphérique pour ceux qui le désirent
Après-midi randonnée autour du lac bleue « Blausee »
Magnifiques paysages. Merci beaucoup Michel pour tes belles sorties
Lundi 20 mai
Mervelier (Jura Suisse)
C’est au départ de Mervelier, village situé dans la partie orientale du val Terbi, le long de la Scheulte (affluent droit de la Birse), au pied du col du même nom, sur la route Delémont-Balsthal, que le groupe de randonneur part à l’assaut des collines du Jura.
La randonnée autour de Mervelier est l'une des meilleures activités pour découvrir la nature. Le paysage est magnifique et les points de vues superbes
Au programme aujourd’hui, le Grand Mont : forêt et superbe pâturage – le Champre -le Choin et retour.
Merci à Roger et Marie Thérèse pour ces beaux moments
Mercredi 08 mai
Westhalten / Soultzmatt / N.D. du Schauenberg
Nous entamons notre parcours à Westhalten et nous nous dirigeons vers les hauteurs de Soultzmatt par les vignes pour rejoindre la colline du Zinnkoepfle. De là le parcours boisé nous mène à « Notre Dame du Hubel »
Nous trouvons sur ce site, un panneau avec la magnifique prière que la forêt adresse à l’Homme.
La balade se poursuit dans les bois et quelques kms plus loin c’est la pause déjeuner, en pleine nature assis sur des souches, des grumes.... Après cette pause vivifiante, nous progressons vers le sanctuaire Notre Dame du Schauenberg ( 410m d’altitude), situé sur le ban de la commune de Pfaffenheim.
De là-haut le panorama est magnifique. A nos pieds s’étalent entourés de vignes, les villages de Pfaffenheim et Gueberschwihr, puis à perte de vue la grande plaine, de Colmar jusqu’aux avant-monts du Jura. On aperçoit aussi le Petit et le Grand Ballon, et même la Foret Noire par beau temps.
La chapelle de Notre Dame du Schauenberg, construite au 15ème siècle, dédiée à la vierge Marie, est gérée par les religieuses du couvent St Marc de Gueberschwihr. Construite sur le lieu d'un Hermitage, suite à une guérison miraculeuse d’une princesse, guérie grâce aux prières de l’Hermite.
Dans la chapelle nous pouvions admirer le magnifique retable de l’œuvre du sculpteur » Joseph Saur d’Oberhergheim ». La réalisation de ce triptyque a nécessité 1717 heures de travail entre mars 1945 et juillet 1946.
Il est temps de reprendre notre balade. Nous partons par le Strangenberg, colline sous-vosgienne calcaire, avec ses prairies sèches. Dans cet espace naturel remarquable nous pouvons admirer différentes sortes d’orchidées, des géraniums sanguins, des tulipes sauvages et mascaras, ainsi que pour la faune, des huppes fasciées et des lézards verts. « Cette colline est classée Natura 2000. »
Marie Thérèse et Roger ont assisté nos animateurs de rando pour la préparation de ce très beau parcours, un grand merci à eux. Également merci aux participants.
Un grand merci à Philippe et Simone, nos animateurs de rando, pour cette belle sortie
Mercredi 1er Mai.
DORNACH. Du village à la grande ville.
C'est un groupe étoffé, profitant de la quiétude du 1er Mai et d'un temps estival, qui part à la découverte de ce grand quartier mulhousien autonome jusqu'en 1914.
Blotti entre l'Ill et la Doller, adossé aux 1eres collines du Sundgau (Illberg, Lerchenberg, Geisbuhl) Dornach dévoile les charmes de son passé d'authentique village à présent intégré à la grande ville.
L'université de Haute Alsace pluridisciplinaire avec son nouveau Learning Center et son École Nationale de Chimie est le théâtre de nos premiers pas.
Plus loin au-delà de l'Illberg, l'église St François d'Assises aux murs en béton précontraint puis la Cité Jardin du Haut-Poirier en entière rénovation nous dévoilent d'autres aspects diversifiés, avant qu'un 1er chemin viticole le Chemin du Clairon nous mène sur la colline du Lerchenberg.
L'entrée "ins Dorf" avec ses commerces nous fait traverser le cœur du village complété par la Synagogue, la rue des Juifs avec ses anciens marchands de bestiaux et la " Stuwebrinnla."
Par l'étroit Chemin des Gaulois ou "Schussgassla" nous montons vers la colline du Geisbuhl et son château.
Le bois du Geisbuhl une fois franchi à l' ombre de ses grands hêtres, et il est temps d'évoquer les Zu-Rhein châtelains originaires de Bâle et qui depuis le 15e siècle jusqu'à la Révolution présidèrent aux destinés des "Durnacher Nusskracker".
L'imposante église St Barthélémy et sa méridienne, l'habitat ouvrier de la rue des Blés et de la rue de Froeningue retiennent nos dernières attentions avant de retrouver notre point de départ.
Un grand merci à Yves pour cette huitième édition « Découverte de Mulhouse » toujours relatée dans le détail. L’histoire de « son village » sur le bout des doigts... Merci également à Sylvie pour sa participation. A l’an prochain pour une nouvelle édition.
Mercredi 24 avril avril
Autour de Luppach via les mélèzes
Cette fraiche journée de printemps n’a pas découragé le groupe de randonneurs qui ont quitté la douce chaleur de leur foyer pour participer à cette balade autour de Luppach.
Malgré le temps légèrement pluvieux au départ, qui a fait sortir les parapluies et les ponchos, la météo a été plutôt clémente pour le restant du parcours. Au départ du parking en contrebas de Luppach le groupe entame la rando. En quelques minutes ils arrivent à la crypte de l’ancien couvent des Franciscains dont il ne subsiste qu’un cadran solaire en grès du 18e siècle et le caveau funéraire. De là, les participants empruntent d’étroits sentiers où la végétation printanière est exubérante et habillée de toutes les nuances de vert tendre. La floraison abondante de l’ail des ours titille l’odorat. La traversée du Luppachholz puis le Kuhwald qui borde la commune de Durmenach mène le groupe sur les sentiers des Mélèzes. Il passe devant l’impressionnant mélèze haut de 40m et d’une circonférence de 3,60m qui a été planté en 1784 par le baron Conrad Reuttner de Weyl. En contrebas le parcours longe le ruisseau « le Niesbach » Jusqu’à L'aire de pique-nique appelé « Au Clair de l'Enseli » Cet espace comprend un abri en bois semi ouverte érigée en 2018 avec table et banc (6-8 personnes), une table/banc extérieur pouvant accueillir 6 à 8 personnes. Le site est ombragé et très agréable. Sur ce site de belles découvertes s’offre aux randonneurs, qui ne sont autre que les magnifiques œuvres de Christian Wira. Sa passion, celle de « travailler non pas le bois mais le fer de récupération, d’accorder une nouvelle vie à des objets dépourvus à ce jour de toute utilité en les détournant de leur vocation première ».
Après une dernière montée vers le Bleyelhag, voici le groupe de revenu au point de départ.
Fabienne adresse un grand merci à Anne et Isabelle pour la collation réconfortante. Merci à tous les participants pour ce bon moment de convivialité. À bientôt pour d’autres aventures.
Merci Fabienne pour cette belle balade
Mercredi 17 avril
Randonnée à Thann-Weierle
Rendez-vous sur le parking du Centre culturel de Thann, après un covoiturage à partir d’Altkirch sous la houlette de Philippe et Simone, un grand merci à eux.
Départ vers la colline du Staufen par le sentier longeant la colline. Une première pause à la « Croix de Mission » puis notre groupe reprend sur le chemin menant jusqu’au « Plan Diebold Scherrer »
Situé sur la route Joffre qui relie Masevaux à la vallée de Thann, ce lieu à 620 m d’altitude, est une aire de détente, avec une petite cabane et des tables avec bancs.
Après une deuxième pause nous grimpons au « Col du Hundsruck ». Une dernière montée et nous voilà au point culminant à 750 m d’altitude. Accessible par un petit sentier, se trouve le Monument national des troupes de choc.
Après une courte pause notre groupe amorce la descente en direction de la « Place du Weierle ». Après un petit quart d’heure nous voilà rendu, il est 12h15 l’heure de la collation.
Nous sommes accueillis par Francis et Jean Marie les amis de nos « Animateurs de rando » Norbert et Josiane. Le chalet agréablement chauffé, très apprécié vu la température extérieure 7°.
Après la pause de midi nous descendons jusqu’à la route du « Floridor » et remontons jusqu’au site de la « Croix de Lorraine ». Une magnifique vue panoramique sur le Sundgau, Forêt Noire, sur Mulhouse et une vue plongeante sur Thann et environs.
Pour finir cette belle journée, une averse pluie/neige nous accompagne dans la descente vers Thann Un petit crochet par le « Parc Albert 1er » et la balade se termine.
Merci à Norbert et Josiane pour cette belle organisation et cette belle balade
Mercredi 10 avril
Luemschwiller (Le massif de l’Altenberg)
Au départ de la salle des fêtes, le groupe conséquent de randonneur entame cette balade campagnarde.
Traverser le village pour rejoindre plus loin le chemin qui mène les bois. C’est après deux kilomètres de marche que le groupe rejoint la vierge du Paulrath.
« La vierge du Paulrath est un hommage mis en place par la famille Mentzinger, en remerciement à la vierge d'avoir permis à ses deux fils de revenir sains et saufs de la guerre de 1870/71. »
Au Paulrath le groupe atteint le sommet du massif de L'Altenberg formant le relief qui sépare les vallées de l'Ill et du Muehlbach. La forêt de L'Altenberg est une des plus grandes forêts du Sundgau.
La balade se poursuit à droite en direction de Steinbrunn Le Haut. Collines boisées, champs de colza offrent aux randonneurs un paysage magnifique avec vue sur les Vosges et la forêt noire.
Avant de rejoindre Steinbrunn, un arrêt devant l’Oratoire édifiée par la famille Hassler. Le petit pont qui permet d’y accéder a été rénové récemment.
Traversée de Steinbrunn par le haut du village et retour sur le sentier principal pour rejoindre le ban de Luemschwiller au lieu-dit "vierge aux roses" entretenue par la famille Schneider.
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Puis retour par le sentier boisé qui mène à la chapelle Notre Dame des Neiges. Traversée du village et arrêt près de l'église St Christophe. La balade se termine, le groupe rejoint le point de départ.
Merci à Pascale et Suzanne pour cette balade champêtre.
Mercredi 3 avril Franken – Vallée de Hundsbach et Circuit de la voie Romaine
Les marcheurs ont défié le vent et la pluie pour cette sortie inopinée
La balade qui démarre du parking de la mairie à Franken, traverse le village en direction de Hundsbach le long de la rivière « Le Thalbach. »
La visite du moulin Léonie s’impose. Ancien moulin à grains, une des pièces maîtresses du patrimoine Sundgauvien dans un cadre pittoresque. C'est un moulin d'origine médiévale qui fut reconstruit à la fin du 18ème siècle. Sa restauration a été fêtée en juin 2018.
Puis visite de la chapelle St Odile, complètement restaurée et ouverte au public depuis peu.
La chapelle St Odile subit les intempéries du temps et de l'histoire. Au début des années 1800, elle fut une nouvelle fois partiellement détruite. En 1868, elle sera reconstruite et réhabilitée.
La balade se poursuit vers les hauteurs et rejoint la voie romaine qui suit la crête entre les vallées du Thalbach et la vallée de L’lll.
La voie romaine qui date du 14ème siècle servait de voie postale entre les Vosges et le Rhin.
Retour par Franken. L'église St Georges domine les maisons typiques de ce village qui a gardé son aspect très rural...
Merci beaucoup à Pascale Joëlle pour cette belle balade
Dimanche 24 mars
Les hauteurs de Ferrette
Une météo de printemps, fraiche mais sans pluie pour cette balade autour de Ferrette.
Le groupe se dirige vers le Musenrain et rejoint Sondersdorf, un petit coucou aux autruches et passage au gros chêne qui a l'air bien vieux et fatigué.
Nous arrivons à la fuste occupée par un groupe de randonneurs sympathiques, petite présentation rapide sans trop s'attarder, le froid n'est pas très agréable.
« La Fuste » La cabane forestière de Ferrette se situe au lieu-dit Heidenfluh, un belvédère positionné sur les hauteurs de Ferrette. Nouvellement construite en assemblage de troncs de sapins dans une Zone assez grande, bien ombragée et surtout elle bénéficie d’une très belle vue sur les contreforts du Jura alsacien. Les couchers de soleil sur les Vosges y sont splendides.
Merci à Jean Luc pour cette balade découverte.
Mercredi 13 mars Balade à Hirsingue
Le sympathique groupe de randonneurs au départ du Stade de Hirsingue rejoint la piste cyclable jusqu'au abord du Leclerc. Puis c’est vers Bettendorf et sur les hauteurs du village que se poursuit la balade. Un passage obligé devant le monument du Capitaine SCHAUFELBERGER avec une belle vue sur le Jura Alsacien. Direction la voie Romaine avec vue sur Tagsdorf et Schwoben. Retour par le verger pédagogique situé sur les hauteurs de Hirsingue.
Merci à Gilbert et Claudine pour cette balade bucolique
L’Histoire de Hirsingue
A l’epoque de l’antiquité, Hirsingue fut un VICUS ROMAIN
Un vicus était le nom latin donné à une petite agglomération à l’époque gallo-romaine. Il avait souvent pour origine un village gaulois antérieur à la conquête par les romains. Le vicus était caractérisé par les fonctions qu’il occupait :– relais de poste sur une voie romaine ou situation à une intersection, – regroupement d’artisans et de commerçants pour un secteur rural, lieu de marché, – lieu de culte par ses temples (fanum) et de divertissement avec ses thermes romains et amphithéâtre.
A Hirsingue, les Romains auraient bâti un château à l’endroit même où s’élève aujourd’hui la chapelle du cimetière (cimetière qui était d’ailleurs fortifié). La route antique conduisant de Mandeure à Augst et à Kembs traverse le village.
Relativement anonyme jusque-là, la localité est mentionnée pour la première fois en 708 par Sainte Odile – originaire d’Obernai et devenue bien plus tard (en 1946) patronne de l’Alsace – dans son testament sous la dénomination de Hirsungen. Hirsingue appartient alors à l’abbaye de Niedermunster.
En 1239, le village est vendu à l’évêque de Bâle qui l’échange avec les Habsbourg contre Laufen. Hirsingue est alors intégrée à la cour domaniale des Habsbourg qui en 1630 est donnée en fief aux barons comtois de Glères-Montjoie qui y possèdent un château. En 1631, Gustave II Adolphe de Suède souhaite étendre son influence au-delà de la Baltique. Pour cela, il doit affaiblir le Saint-Empire Romain Germanique et donc s’allier à la France dans la guerre de Trente Ans (1618-1648). Dès lors, son armée et lui sillonneront l’Allemagne jusqu’à l’Alsace, dévastant tout sur leur passage, y compris Hirsingue en 1633. Quinze ans plus tard, Hirsingue passe à la couronne de France. L’ancien château, menaçant de tomber en ruines, est reconstruit en 1742, puis détruit en 1789, période où il ne faisait pas bon être châtelain. Le comte de Montjoie, locataire des lieux, est contraint de mettre le cap sur Bâle pour sauver sa vie. Au XXème siècle, lors de la Seconde Guerre mondiale, quelques maisons sont incendiées et deux ponts sont détruits. La communauté juive de la ville, présente depuis longtemps, doit quant à elle s’enfuir.
Aujourd’hui, Hirsingue est un grand bourg principalement industriel et commercial, où l’histoire se cache cependant dans chaque recoin de la ville.
Vendredi 08 mars
Jura Suisse
Sortie journalière organisée en remplacement de la sortie « raquettes » qui devait se faire en janvier. Cette dernière n’a malheureusement pu se faire par manque de neige !!
Merci à Roger et Marie Thérèse d’avoir maintenu cette sortie, le Jura Suisse étant également très attractif au printemps.
Dimanche 11 février
Oltingue
Nombreux était les randonneurs du C.V. à participer à cette seconde balade de l’année.
Nous partons de l'église St. Martin à Oltingue. Le plaisir certain de se retrouver sur nos sentiers, mais tout d’abord nous découvrons les sentiers méconnus du village.
Ces sentiers de complaisance très répandu autrefois dans tous les villages, pour faciliter les déplacements d’un quartier à un autre. (Eh oui les gens se déplaçais à pied)
Nous nous dirigeons vers l'église « St. Martin des Champs » et prenons la direction de Raedersdorf par prés, champs et forêts. Au passage nous admirons plusieurs bancs joliement décorés de fleurs et proverbes (bénévolement peints et entretenus par un Monsieur âgé du village). Terres agricoles, forestières et vieilles vignes, une photo de groupe s’impose avant de reprendre vers les hauteurs de Bouxwiller puis Fislis. Un soleil radieux en prime et la nature qui fait bien les choses décore le ciel d’un bel arc-en-ciel.
Nous longeons les bords de l'Ill et rejoignons notre point de départ ou une boisson chaude nous attendait.
Un grand merci à Julien et Agnès pour cette belle sortie.
Histoire Eglise Saint Martin des champs
Saint-Martin-des-Champs se situe au milieu des champs, à environ 500 mètres du village d’Oltingue.
C’est une église très particulière à plus d’un titre. C’était l’église mère d’Oltingue et de 3 villages disparus.
Dès le VIIe siècle une famille de notables avait érigé une petite chapelle de cimetière, à l’emplacement d’un ancien établissement rural Gallo-Romain.
Classée aujourd’hui monument historique, des fouilles archéologiques, menée en 1989, ont permis de distinguer quatre phases d’aménagement du XIIe au XIIIe siècle.
L’église actuelle fut construite à la fin du XIIIe siècle et fut remaniée en 1868 (fenêtres et portes néo-gothiques). Les fouilles mirent au jour diverses inhumations encore visibles aujourd’hui dans la nef de l’édifice ! Un sarcophage monolithique (VIIe, VIIIe siècle), une tombe maçonnée du VIIIe siècle : elle contient un squelette dont les pieds surélevés reposaient sur les ossements de cinq individus, preuve d’un long réemploi. Les dépôts funéraires comprenaient un tesson carolingien, une boucle de ceinture de fer, ainsi qu’un denier de Charles Le Chauve frappé vers 840 à Strasbourg. Un caisson en pierre contenant, outre le squelette du premier défunt, les restes d’ossements de trente individus.
En 2018, lors des derniers travaux de restauration, plusieurs fresques, dont la plus grande qualifiée d’exceptionnelle, ont été mises au jour sur les façades extérieures. Ces fresques sont en cours d’études et ont été conservées soigneusement. On a aussi trouvé à proximité du site des outils préhistoriques en silex, mais aussi de la céramique romaine, des tuiles et des pierres taillées. Sur la colline d’Oltingue des vestiges de murs de pierre et de fosse domestique attestent la présence d’une fortification gallo-romaine disparue.
Dimanche 14 janvier
Ligsdorf – Winkel
De retour sur les sentiers pour une nouvelle année de balade entre amis
La première sortie de la saison organisée par Pierrot et Paulette nous emmène sur les hauteurs de Ligsdorf.
Une magnifique journée hivernale, un paysage immaculé à perte de vue, la végétation parée d’un manteau blanc, tout simplement féerique. Nous nous dirigeons vers Winkel, foulant la neige avec plaisir et rejoignons la Chapelle Warth. Après une petite halte, nous voila reparti vers notre point de départ en passant par le Hochstuetzen et la forêt du Christwald. Le ruisseau du Rheinbach sur notre droite, sympathique petit cours d’eau qui rejoint l’ILL à Ligsdorf nous indique la fin cette balade très apprécié. Merci à nos guides Pierrot et Paulette pour la réconfortante collation également très appréciée