NOS BALADES

2025



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FIN 2024

Mercredi 11 décembre                                                                                                                                                  

Sortie de fin d’année

 

Dernière rando de l’année.                                                                                                                               

Sympathique rencontre pour finir l’année sur une bonne note, organisée par Yolande et Patricia.                                                                                                                                                        

Après une balade autour de Hagenthal, notre groupe nullement découragé par la météo hivernale se dirige vers le Lindenhof.                                                                                                                                                             

Nous sommes accueillis au chalet où nous attendait une collation.                                                                              

Les traditions sont tenaces et c’est bien la période de l’année ou l’on ne peut se passer de les mettre en pratique.                          Un décor de Noël, les tables garnis de « manalas », mandarines etc…mais n’oublions pas les boissons chaudes très appréciées. L’ambiance est festive.

Cette fin d’année est spéciale pour nous tous, nombreux d’entre nous cessent leur activité au sein du comité, une page se tourne.                                           

Le groupe de marcheur présent a participé au geste de remerciement fait aux membres du comité, qui après de nombreuses années de bénévolat cessent leur activité.                                                                                               

Un grand merci à toutes et tous

 

 

Merci à Yolande et Patricia pour cette belle organisation, merci également au petit groupe d’amies toujours prête pour donner un coup de main.



Mercredi 13 novembre                                                                                                                            Durmenach

 

Notre marche nous emmène sur les hauteurs de Roppentzwiller par la forêt, parée de ses couleurs automnales, puis à travers la campagne avec ses champs de cultures diverses entourant Muespach et Muespach le Haut.                                                                                            Nous poursuivons par la forêt, en direction du cimetière Juif de Durmenach où nous attend Françoise, une bénévole du cercle d’histoire, qui nous ouvre ce lieu de recueillement et de mémoire pour nous donner quelques explications et anecdotes du passé juif de ce village. Nous la remercions vivement pour cet échange.

Histoire                                                                                                         Une importante communauté israélite avait valu à la commune de Durmenach, au milieu du XIX -ème siècle le surnom de « La Petite Jérusalem de la vallée de l’Ill ». D’où cet impressionnant cimetière qui rappelle cette grande page d’histoire.                    

En 1781 le village comptait 309 juifs pour 569 habitants, soit 54% de la population totale, largement supérieur à celui des catholiques jusqu’en 1848. Puis la tendance s’inversa pour ne compter plus que 18 pour 826 en 1954.

De nombreuses personnalités juives descendent de familles de Durmenach, comme l’ethnologue Claude Lévi-Strauss, l’ex PDG des galeries Lafayette Georges Meyer, ou l’homme politique Dominique Strauss- Kahn. Ce cimetière comptait un millier de tombes dont plus de 300 sont encore bien visibles et bien entretenues par une poignée de bénévoles. Les parents du poète Nathan Katz : Jacques Katz, boucher à Waldighoffen et Fanny Schmoll de Blotzheim y reposent.

Pour clore la visite je lis un poème de Nathan Katz, tout à fait de circonstance.

 

Poème de Nathan Katz

 

Et lorsqu’ un jour nous serons morts,

Peut-être que nous continuerons à vivre

Dans tout ce qui est beau.

Peut-être que nous serons présents

Dans la vie qui pousse dans les jeunes blés ;

Dans ces millions et millions

De petites plantes

 


 

Qui pointent dans le vaste champ.

Peut-être que nous serons vivants

Dans la force du vent qui traverse les bois

A courber les chênes

Et dans la vive éclosion des fleurs d’un jardin paysan.

Peut-être continuerons-nous à vivre

Dans tout ce qui est beau

Dans tout ce qui est vivant

 

Nathan Katz dont les nombreux poèmes n’ont plus de secret pour personnes dans notre Sundgau. (La maison natale des Katz est encore visible à Waldighoffen.

 

Au centre du village de Durmenach le monument aux morts est riche d’enseignements.                                                                            Derrière la mairie on aboutit sur la halle du marché construit sous peu avec le bois issu de la forêt de Durmenach dont jouxte une petite maisonnette à colombages baptisée « Maison du Patrimoine » Celle-ci faisait partie d’un important quartier juif. En 2011, la maison a été restauré par la municipalité et une poignée de bénévoles, pour en faire un petit musée pour présenter divers objets et documents historiques, collectés dans le village en mémoire de cette grande époque. Le foyer paroissial d’aujourd’hui fut l’ancienne synagogue du village, d’où l’on peut encore en apercevoir un vestige à la porte d’entrée latérale.

 

Nous poursuivons vers Roppentzwiller par la piste cyclable, sur notre droite nous apercevons derrière les arbres, l’ancienne usine Wifor, qui était spécialisé dans la fabrication de matelas et qui a fermé définitivement ses portes en 2018 pour délocaliser son activité en Belgique.                                                                                                                                                                 

Un grand merci à Simone et Philippe pour cette balade riche en histoire, qui nous remet en mémoire un passé pas si lointain.   

 



Mercredi 30 octobre                                                                                                                                                 

Hagenthal-le-Haut et alentour  

 

Hagenthal le Haut est un charmant village situé dans le Sundgau, proche de la frontière Suisse et Allemande.                                                                                                                                                                                 

La balade d’aujourd’hui nous mène à travers la campagne verdoyante vers la forêt surplombant le village niché au pied du Wessenberg (529 m), dans le vallon du Kirchbach, affluent du Lertzbach qui, lui-même, se perd dans  Saint-Louis.

Nous nous dirigeons vers les bois, parées des couleurs automnales. La forêt mordorée nous rappelle que l’arrière-saison est bien entamée.        

Nous marchons en direction de Bettlach dans une forêt de gros arbres magnifiques et atteignons la route départementale, nous sommes à mi-parcours.                                                                                                                      

Nous avons atteint le point culminant de notre balade, une magnifique vue panoramique sur Bâle et les collines environnantes nous attendait.                                                                                                                                     

Puis nous poursuivons, notre balade, par la forêt ou les champignons poussent à foison, un réel plaisir pour les mycologues. Nous retournons vers le village, non sans passer par la GAEC du Lindenhof niché au cœur d’un écrin de verdures, sur les hauteurs du village.                                                                                                 

L’après-midi prend fin, cette agréable balade aussi.

Un grand merci à Yolande pour ce bel après-midi et pour l’invitation au pot de l’amitié.

 



 

Mercredi 23 octobre

Hagenbach (Canal) Hasenberg

 

Balade autour de Hagenbach.                                                                                                                                 

La marche débute le long du canal du Rhône au Rhin ou de nombreux oiseaux y ont élu domicile : aigrettes, hérons cendrés, colverts, cygnes...

Puis nous partons en direction de Gommersdorf. Visite incontournable de la chapelle Ste Marguerite devenue l'église officielle de la commune. Nous traversons le village en suivant la route du « Lait » de nombreuses exploitations agricoles (vaches laitières) jalonnent le chemin.

 

Le pont ferroviaire de Dannemarie appelé Pont de la largue s'offre aux yeux des marcheurs en traversant la D419 : 34 arches, 300 m de long et 18 m de haut, fut construit vers 1860.

Nouvelle traversée de la D419 pour rejoindre de beaux chemins boisés.  Nombreux étangs dont l'un est couvert de lotus d'orient et des vergers à profusion.  Nous quittons la forêt en faisant une pause devant « notre Dame des moissons ».

Au retour vers le village, nous passons près de l’étang « Lucie » à l’emplacement où se trouvait le village de                 « Haltingen » disparu au 15ème siècle.

Nous voilà de retour au point de départ et pot de l'amitié. Merci à Suzanne et Pascale pour cette agréable sortie.

 



Mercredi 16 octobre                                                                                                                                                                 Sortie sylvestre

 

La forêt en compagnie de l’ONF, la nature que nous fréquentons. 

Une sortie insolite et originale. La forêt expliquée, sur la gestion de cette dernière, par M. Kornmann.                  Une sortie au plus près de la nature.                                                                                                                             

En tant que randonneurs nous aimons et savons apprécier la nature. Lors de nos balades, nous constatons aussi, que bien des choses changent dues au réchauffement climatique et autres pollutions.                           

Notre secteur est également impacté par les chutes d’arbres et autres maladies touchant certaines essences                                         

La conscience collective est-elle vraiment à l’affût des désastres écologiques qui nous guette.                                    Soyons vigilant, protégeons par nos petits moyens ces belles forêts et cette nature encore préservée de notre secteur.

Merci à Pierrot pour cette sortie instructive.                                   

 



Samedi 12 octobre

                                                                                                                                                                  Après deux ans de préparation et de réalisation nous avons enfin pu procéder à l'inauguration de l'abri pour randonneurs à la Heidefluh en présence des maires de Ferrette et Bouxwiller.

L'abri à été réalisé avec le concours des entreprises suivantes, Hemmerlin pour les fondations et le montage, rondins passions pour les travaux de charpente et Keibler pour les barbecues.

Tout cela a pu être réalisé grâce à la collaboration avec l'office du tourisme et bien sûr le soutien de notre association et également l'accompagnement des deux communes concernées.

Coût total de l'opération 42 178 euros, financé par la Région Grand Est 45% et les fonds européens 65%.  Sans ces aides cette réalisation n'était pas possible.

 

La structure connait un vif succès auprès de utilisateurs individuels et également au niveau des groupes.
De nombreuses réservations ont déjà été enregistrées.

 

Bravo à tous pour cette belle initiative.

 

 



Dimanche 06 octobre

Saignelégier- Les Sommètres – Le Teusseret

 

C’est par une agréable journée automnale que notre groupe part à l’assaut des sentiers du Jura Suisse.                        Au départ de Saignelégier ver les Sommêtres, chaîne rocheuse culminant à 1'079 m d'altitude. l'endroit est réputé pour l'escalade et le point de vue offert depuis le sommet est impressionnant. l'endroit est accessible uniquement à pied. Le chemin est escarpé et certains passages sont des escaliers taillés directement dans le rocher.                        Retour par le Theusseret, barrage sur le Doubs, au pied des Sommêtres, les balades y sont magnifiques.

 

Merci à Roger et Marie Thérèse pour cette balade sportive.

 

Géographie   

Saignelégier et les Franches-Montagnes

De la Chaux-de-Fonds ou de Bienne, à environ 30 min, le Haut-Plateau des Franches-Montagnes s'offre au voyageur. Dans ce pays des grands espaces, à 1000 m d'altitude, a lieu la rencontre de l'homme et du cheval. C'est aussi un paradis d'activités de plein air : à pied, à cheval, à vélo, sur l'eau, en roulotte, à ski de fond et en raquettes. Patinoire, piscine, manège, tennis offrent des compléments de loisirs par n'importe quel temps.               

 



DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

Lutter – Wolschwiller – Raemelsberg

 

Nous nous retrouvons à Lutter et partons vers Wolschwiller, le but de notre balade aujourd’hui est de rejoindre le sommet du Raemelsberg.                                                                                                                                                          Beau programme, car cette boucle, une des plus belles du secteur, permet de rejoindre par un magnifique sentier de crête, longeant la frontière franco-suisse, le sommet du Raemelsberg, point culminant du Jura Alsacien d'où l'on jouit d'un splendide panorama.

Wolschwiller se situe à 440 m d’altitude au pied de la chaîne du Raemel, dans le bassin d’Oltingue qui s’intercale entre le pli de Ferrette et celui du Landskron. Wolschwiller est, avec Oberlarg, l’un des foyers de formation des orages du Jura Alsacien.

La chaîne du Raemel, longue de deux kilomètres, barre l’horizon et culmine à 832 mètres d’altitude.                          C’est le point le plus élevé du Jura alsacien, auquel on accède par une arête calcaire marquant la frontière . Cet endroit est pittoresque à souhait.

Le Sentier des douaniers ou des contrebandiers, suit la frontière franco-suisse. La promenade assez sportive est agrémentée de magnifiques panoramas sur le Jura suisse.

 

Très belle balade à faire et à refaire. Merci à Pierrot et Paulette pour cette belle journée.

 

La réserve biologique domaniale de Wolschwiller

Au cœur du jura alsacien, la réserve biologique domaniale de Wolschwiller est un véritable laboratoire à ciel ouvert. Falaises calcaires reculées, espèces rares, vue imprenable sur un paysage magnifique.                                                    Sa situation géographique permet une gestion transfrontalière avec la Suisse lui donnant une importance écologique bien plus importante que des 67 ha situés sur le ban communal de Wolschwiller.                                          Elle concentre des milieux tout à fait originaux pour l’Alsace, notamment des falaises et affleurements rocheux calcaires exceptionnels. La faune, et en particulier l’avifaune, est représentée par des espèces rares dont le Hiboux grand-duc, le Faucon pèlerin et le Grand corbeau.                                                                                                                    Pas moins de 350 espèces végétales ont été recensées à ce jour. Plusieurs sont protégées au niveau régional : Alysson des montagnes (Alyssum montanum), Athamante de Crète (Athamanta cretensis), Coronille engainante. D’autres espèces sans statut de protection sont remarquables, en particulier une mousse, Grimmia teretinervis qui n’avait jamais été signalée dans la région.                                                                                                                                    Une sylviculture prudente est menée autour de ces falaises pour éviter des fermetures du couvert. La conservation de nombreux bois morts et creux, primordiale en matière de biodiversité et de bon équilibre du milieu, est déjà pratiquée depuis de nombreuses années.

La réserve abrite aussi des arbres remarquables dont un Pin sylvestre âgé d’au moins 200 ans se dresse sur une falaise abrupte qui domine le village de Wolschwiller. Accroché directement à la roche, ce pin tortueux à l’aspect de Bonzaï n’a, de mémoire d’homme, pas changé d’une branche.

 

Sous cette falaise, se trouve une grotte qui, dit-on, a abrité le curé du village Joseph Enderlin, prêtre réfractaire qui continua à exercer clandestinement son ministère dans la région après la Révolution française.  

 



MERCREDI 18 SEPTEMBRE

Sondersdorf -Signal du Glaserberg

 

C’est au départ de Sondersdorf, charmant village Sundgauvien, situé aussi dans le jura Alsacien que nous entamons notre balade.

Nous traversons ce beau village pour rejoindre le parcours balisé C.V.                                                                           

Le chemin herbeux part en direction de Hippolskirch. Une descente abrupte, aménagée en partie par des escaliers, rejoint la route. Après un petit passage sur route nous arrivons à Hippolskirch, puis reprenons   vers les hauteurs jusqu'au signal du Glaserberg.                                                                                                                                        Au passage, de très beaux arbres agrémentent le parcours. Remarquables sapin blanc ou pectiné avec des troncs de gros diamètres fier et droit, ces essences bien de chez nous sont surtout implantés dans le Jura et les Vosges.      Nous arrivons sur la crête, au-dessus de la ferme du Hornihof. Dans les prés, nous admirons le troupeau de lamas de la ferme.

Après 2h30 de marche, avec un beau dénivelé, nous nous arrêtons pour la pause pique-nique bien méritée.     

Au bout du pré, une table et des troncs nous accueillent. Le décor est sublime, la vue magnifique sur les collines du Jura Suisse et la pointe des "Rangiers".                                                                                                                                          Après la pause et le plein d'énergie, nous continuons en direction du Blochmont. Nous croisons un petit Blokhaus dans la grosse descente en lacets. Arrivé en bas de la colline nous quittons le disque bleu et empruntons le chevalet rouge jusqu'à la fin du parcours, en traversant plusieurs fois la route qui mène au Blochmont.                                      Nous rejoignons la Brochritti, retraversons Hippolskirch pour remonter vers Sondersdorf.                                            Avant d'arriver au parking, un petit crochet par chez Bertrand et Doris qui nous invite à une petite collation            « merci à eux ».

Nous voilà reparti en lisière de forêt pour rejoindre nos voitures. Belle journée.

Merci à Norbert et Josiane pour cette belle sortie.

 

Le Glaserberg  / Géographie

Culminant à 816 mètres d'altitude et situé dans le Jura alsacien, le Glaserberg est orienté direction est-ouest.            Son versant septentrional est constitué par l'anticlinal de Ferrette et du Landskron, dont les sommets calcaires portent les châteaux de Ferrette et du Landskron.                                                                                         

Son versant méridional est constitué par l'anticlinal du Blochmont qui se prolonge en Suisse par la chaîne du Blauen. Entre les deux se trouve le synclinal à fond plat de la principale rivière, l'Ill, qui prend sa source sur le flanc nord du Glaserberg, à Winkel. La ligne de crête de la montagne du Glaserberg est caractérisée par trois sommets : le sommet du Glaserberg (816 m) situé à l'ouest, le signal du Glaserberg (788 m) et un sommet sans nom, situé à son extrémité orientale (790 m).                                                                                                         

Au nord se trouvent les sources de l'Ill et de la Largue. À l'ouest, vers l'anticlinal, côté suisse, s'élève le mont Perrou (765 m), tandis que le Blauenberg (678 m), le Naegeliberg (707 m) et le Raemelsberg (831 m) se situent à l'est. Sur le Glaserberg se trouvent les villes et villages de Ligsdorf, Raedersdorf, Lutter, Lucelle et Kiffis.

 



DIMANCHE 08 SEPTEMBRE                                                                                                                

KRUTH WILDENSTEIN

 

Aujourd’hui notre sortie au programme, le parc naturel du Ventron. Kruth – Haut du Felzach                                        Kruth est située dans la haute vallée de la Thur, en contrebas de la route des Crêtes. Au pied du Markstein (1 266 m) et du Grand Ventron (1 204 m). C'est une des 189 communes  du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.

    C'est par une météo incertaine et sous la pluie, que nous rejoignons le barrage de Kruth à côté du camping où nous débutons notre randonnée. Le soleil nous fait un clin d’œil, il réapparait et nous encourage à entamer notre rando par la pente abrupte du parcours balisés du CV.                                                                              

Nous cheminons dans la forêt ou le soleil joue avec la mousse, d'un vert tendre, recouvrant les rochers.                C’est après 2h30 d'effort que nous atteignons le point culminant de la rando, le Felsachkopf (1161 m).           

Nous rejoignons le ferme auberge du Felzach ou nous attend un repas réconfortant dans une ambiance chaleureuse. Après cette pause nous entamons la descente sous un ciel gris à travers les prés, puis un sentier pierreux quelque peu difficile, qui nous ramène à notre point de départ.

 

Un grand merci à Claudine et Roger pour cette belle balade.

 

Histoire et région

Kruth est un village récent : son origine remonte au Moyen Âge central, quand l'arrière-vallée de la Thur avait l'objet de défrichements ("Kruth", qui apparaît la première fois au XIVe siècle sous la forme "Gereuth", signifie "Essarts"). Cette arrière-vallée appartenait, alors, à l'abbaye de Murbach qui inféoda ensuite ses droits à des vassaux, en dernier ressort au comte de Wurtemberg jusqu'en 1467 puis aux Bollwiller à travers la Maison d'Autriche.                                                                                                                                                                                          La Thur s’écoule dans l’une des plus attrayantes vallées du versant alsacien des Vosges. Elle prend sa source au sud du Hohneck, dans le massif du Rainkopf, vers 1000m d’altitude.

Après avoir suivi un ancien sillon glaciaire, elle s’élargit progressivement jusqu’à la plaine d’Alsace et se jette dans l’Ill à l’aval de Mulhouse.

De caractère torrentiel dans la partie supérieure de son cours, la Thur a un débit très irrégulier et des crues assez brusques d’intensité variable succèdent à des étiages sévères.

   Les manufacturiers de cette vallée se préoccupaient depuis longtemps de la création d’un vaste réservoir accumulant une partie des eaux de pluie et de fonte des neiges pour alimenter les usines en période sèche.

Dès 1861, réunis à l’hôtel de ville de Thann, ils demandaient qu’une étude soit entreprise.                                            Un premier dossier était dressé peu après, mais des impératifs d’ordre économique, historique et technique ont différé la réalisation de cet important ouvrage.

L’idée de créer un réservoir au fond de la vallée de la Thur fut reprise vers 1950 et en 1954, le Conseil Général du Haut-Rhin confiait au service du Génie Rural le soin d’engager les études préliminaires à la construction d’un barrage pour atténuer les variations du débit de la rivière.

Il fut alors envisagé de régulariser le régime de la Thur de telle façon que son débit d’étiage mesuré à Willer-sur-Thur ne descende pas au-dessous de 3m3/s. pour répondre à la fois aux besoins industriels (eau de fabrication, dilution des eaux résiduaires), aux besoins des collectivités locales (réalimentation de la nappe pour l’alimentation en eau potable, évacuation des eaux usées, lutte contre l’incendie) et aux besoins agricoles (irrigations).

Simultanément pouvaient être atténuées les crues provenant du bassin versant (21km²) dont certaines ont eu par le passé des conséquences catastrophiques, notamment en 1947 et à un degré moindre en 1955.

En outre, la création d’une retenue dans cette région particulièrement pittoresque paraissait devoir présenter un intérêt certain sur le plan touristique.

Le barrage a été édifié entre 1959 et 1963 et la première mise en eau a été effectuée en 1964.

 



Dimanche 1er septembre

RENCONTRE ANNUELLE DU DISTRICT VI

 

Cette rencontre est organisée cette année par le C.V. de Giromagny.                                                                                      C’est à Ronchamp aux abords du « Rahin » que nous sommes accueillis par le Président de l’association qui nous informe du déroulement de cette journée.                                                                                                 

Nous démarrons notre randonnée, bien décidé de venir à bout de cette colline abrupte qui se dresse devant nous. Mais où donc allons-nous ?  Il parait que cette colline abrite des puits de mines.

La visite des vestiges miniers des terrils de charbon est donc au programme.                                                                    Plus tard nous somme accueilli au point Pique-nique. Après la pause déjeuner nous reprenons le chemin vers la vallée, la descente ombragée était appréciée, après cette journée caniculaire.                                                 

Merci au C.V. Giromagny pour cette journée découverte.                                                                                                   

A l’an prochain en d’autres lieus sous l’égide du D.V.I                                                                                

 

Puits des houillères de Ronchamp

"Des gisements de houille sont découverts à Ronchamp au milieu du XVIIIe siècle. L'activité minière constitue une ressource complémentaire pour une population dont l'activité est alors majoritairement agricole "                               

Le gisement fait partie du bassin houiller stéphanien sous-vosgien, situé sur un synclinal est-ouest Permo-Carbonifère4. Il est ici composé de deux couches de charbon (dont l'épaisseur varie de quelques centimètres à trois mètres), parfois séparées par une couche intermédiaire, s'étendant sur une surface de cinq kilomètres de longueur sur deux kilomètres de largeur avec une forme de coque de bateau. Ce gisement est perturbé par plusieurs soulèvements géologiques du socle ; les soulèvements de l’Étançon, de Saint-Joseph, d'Éboulet, du Magny, de Sainte-Barbe ou encore le grand soulèvement sud.

De 1760 à 1810, les houillères de Ronchamp extrayaient le charbon de terre par galeries et petits puits intérieurs. De 1810 à 1900 sont creusés 26 puits de plus en plus profonds. La compagnie creuse deux fois de suite le puits le plus profond de France ; le puits du Magny (694 mètres) en 1878 et le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) en 1900. En 1950 est creusé le 27e puits, dans la forêt de l'Étançon. Chacun des vingt-sept puits possède son histoire et ses caractéristiques propres. La durée de vie des puits est très variable, les puits rencontrant des accidents de terrain ou des difficultés techniques sont abandonnés quelques années après le début de leur fonçage. Les puits qui rencontrent des couches importantes peuvent durer plusieurs décennies, mais la plupart du temps avec une exploitation irrégulière.

« Le charbon a entamé sa formation il y a moins de 300 millions d'années, pendant le Stéphanien. La transformation des débris végétaux a eu lieu sur une période de 20 millions d'années pour former la houille. Pendant cette phase, les sédiments organiques se rassemblent dans une cuvette et sont recouverts par des alluvions, ils perdent ensuite leur oxygène et leur hydrogène à cause d'une élévation de la température et de la pression »

 



Mercredi 28 Août                                                                                                                                                        Wolfsschlucht-Blauenblick au départ de Kandern / Allemagne

 

Aujourd’hui une randonnée vallonnée au paysage très variée, va nous emmener dans un site très particulier appelé « Wolfsschlucht » ou gorge du Loup.  

Nous débutons notre marche sur un joli petit sentier remontant dans le bois. Sous le couvert des arbres la température nous apparaît plus fraîche et est bien appréciée alors qu'au départ le thermomètre affichait 32°C.  Le sentier est vallonné et nous amène dans la gorge bordée de part et d’autre de rochers impressionnants.    

     « La Wolfsschlucht est une gorge aux formations rocheuses particulières, situé à une altitude de 365 mètres mesurant environ 200 m de long et jusqu’à 20 m de large à certains endroits.  La gorge a été formée par un cours d'eau antérieur il y a environ 160 millions d’années. Ce site offre une grande diversité, de formation de calcaire corallien, de roches escarpées garnies de mousse sauvage et plusieurs petites grottes.  La zone de la gorge est désignée comme une aire de conservation forestière du Bade-Wurtemberg. Ce site est une destination de randonnée populaire avec l'aménagement d'une aire de détende »                                                                                             

 Au sortir de la gorge nous continuons notre marche toujours en forêt riche de grands et beaux arbres, puis en lisière de forêt jusqu’à atteindre notre premier point de vue.  Magnifique point de vue panoramique qui nous permet d’admirer les Alpes bernoises d’un côté et la Forêt Noire de l’autre avec vue particulière sur le « Blauen »                           

Avec la grosse chaleur l'horizon n'est malheureusement pas assez net pour distinguer les Alpes aussi clairement que par temps bien dégagé, il est également possible de voir entre autres la « Jungfrau »   

En contrebas nous apercevons le petit village de Holzen, une vue typique sur le Markgräflerland, réputé pour ses vins et sa gastronomie badoise. Cette région est connue pour son climat doux et ensoleillé propice à la vigne et comprend de nombreux petits villages viticoles.

Nous continuons notre marche à travers les vignes vers le village de Holzen que nous laissons ensuite derrière nous.                                                                                                                                                         

Nous nous arrêtons devant un pré couvert de colchiques, magnifique. Nous continuons notre marche dans la forêt en direction de notre prochain point de vue situé en surplomb du terrain de golf de Kandern. Là tout le monde s'accorde pour dire que la vue sur les montagnes de la Forêt Noire est magnifique et en particulier celle bien visible sur le « Blauen » Celui-ci est le sommet le plus haut du Markgräflerland avec ses 1165m. Il fait partie des plus hauts sommets du sud de la Forêt Noire avec le Belchen (1414m), le Feldberg (1493m), le Seebuck (1448m) et le Herzogenhorn (1415m).

Après une petite pause contemplative nous entamons notre descente vers Kandern, à travers forêt, puis prairies. Une dernière montée courte mais escarpée nous amène devant un monument des guerres 14-18 et 39-45. Puis nous rentrons dans Kandern au niveau de la gare, traversons le centre-ville en direction de notre parking  par un petit chemin bordant le cours d'eau du village le « Kander »  A notre surprise nous apercevons des habitants pieds-nus dans l'eau et profitant d'une belle thalasso naturelle. Nous aurions bien apprécié d'en faire de même.                  Enfin retour aux voitures où nos organisateurs nous invitent à un dernier moment convivial avec boissons et gâteries.

Très belle balade, un grand merci à Gaétane et Fabienne, animatrices de la sortie.

 



Mercredi 21 août                                                                                                           

LUTTER

 

Aujourd’hui nous randonnons à Lutter, village blotti au pied du Jura alsacien. 

 

Lutter est riche d'histoire et de patrimoine. La connaissance de l'histoire du village se développe activement avec la succession d'évènements importants depuis la découverte des tombes burgondes et le sauvetage, au début des années 1970. du « Tribunal » maisons du XVIe siècle.

 

Nous partons du centre du village en direction du Haras et longeons plus loin la « Lutterbach ».            Charmant ruisseau serpentant, dans la Forêt communale, qui est drainé par le Blochmont jusqu'à son affluence avec l'Ill à 418m d’altitude.                                                                                     

 

Nous rejoignons plus loin l’Oratoire dédié à St. Joseph. Nous voilà replongé dans la préhistoire.          (Les fouilles de l'abri St-Joseph et l'exposition de clôture en 2012 et les recherches sur l'habitat du XVIe et XVIIe siècle, ont été finalisées par le livre de Marc Grodwohl « Les villageois de Lutter en leurs demeures) 

Ces charmants endroits nous font presque oublier que la balade n’est pas terminée.                      

Nous repartons en direction du Blochmont, la forêt du Bannholz et nous nous trouvons maintenant au-dessus Raedersdorf.  

Nous rejoignons l’étang, endroit calme et bucolique et repartons tranquillement vers Lutter.

 

Belle balade dans ce beau coin de « par chez nous » ou l’on retrouve encore calme et sérénité

 

Un grand merci à Bernard pour cette belle 1ère  et pour le pot de l’amitié…

 

 



 

Mercredi 07 août

CHAVANNE SUR L’ETANG

 

Avec ses grandes étendues forestières et ses étangs, Chavannes-sur-l'Étang dispose de 3 sentiers de randonnée balisés (5, 10 et 15 km) au départ de l’aire d’accueil de camping-cars située à la sortie ouest du village ou de l’église située au milieu du village. Ces sentiers permettent de partir à la découverte du patrimoine naturel de la commune au fil de parcours abordables par tous

 

La météo n’est pas de la partie, notre rando débute avec la pluie et l’orage.

Après décision prise, nous modifions l’itinéraire pour trouver un abri à l’heure du repas de midi.  

Nous entamons le parcours en nous dirigeons vers « l’étang du milieu » puis traversons la forêt d’arbres remarquables. 

A 13h nous arrivons à « l’étang communal - la belle île » avec le soleil en prime. Nous profitons pleinement de ce Havre de paix.                                                                                                                                                                   Après le repas nous reprenons la randonnée par « l’étang   Marnière » ce qui nous amène à traverser le village de Foussemagne. Nous voilà de retour à l’étang par les fosses, où nous attend le verre de l’amitié

 

Belle balade, un grand merci à Gilbert et Claudine  

 

 



Dimanche 28 juillet                                                                                                                                                    Moulin Neuf – Neuneich - Grand Kohlberg (Jura Alsacien)

 

Le Jura alsacien est une région naturelle située à l'extrémité septentrionale du massif du Jura, au sud de l'Alsace, en bordure de la frontière avec la Suisse.                                                                                  C’est du lieu-dit Moulin Neuf , situé côté Suisse, aux abords de la route internationale que notre groupe entreprend la randonnée de la journée.

Le Jura alsacien, notre secteur, présente un paysage unique le distinguant nettement des collines du Sundgau et de la plaine d’Alsace. Au sud, le territoire est bordé sur toute sa longueur par la frontière avec la Suisse.

 « Faune et flore se sont adaptées au climat montagnard de la région. Les landes et les prairies de la région montagneuse abritent une flore importante et variée.                                                                          Différentes variétés d’orchidées dont l’Orchis pâle / la gentiane printanière  /le nard raide  / l’agrostide capillaire / le genêt ailé »                                                                                                                      Arrivé au Neuneich nous profitons de la vue panoramique avant de reprendre vers le Grand Kohlberg.                                                                                                                                                                      Le lieu-dit “Grand Kohlberg” fait partie de Lucelle. Plus précisément, il est situé à 700 mètres d’altitude et offre une vue magnifique sur le Jura suisse.                                                                                  Un arrêt s’impose, un repas tiré du sac, sous abri « un grand merci » au propriétaire pour l’accueil.      Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il est temps de rejoindre notre point de départ.

 

Belle journée, belle ambiance, un grand merci à Pierrot et Paulette pour cette balade chez nous. 

 



Mercredi 17 juillet                                                                                                                                             

Circuit du patrimoine d’Ammertzwiller

 

C’est au départ de l’église d‘Ammertzwiller, village complètement rasé lors de la guerre d’où l’absence de maisons à colombage, que notre groupe rejoint le sentier de mémoire de la guerre 1914-18.                                                            Nous partons par la rue de la forêt et suivons le cercle rouge du sentier de la mémoire.                                                    Sur le parcours nous pouvons observer de nombreux bunkers, les traces de la guerre des mines avec l'étang appelé "entonnoir", profond de 9 m, résultat d'une explosion souterraine, provoquée par l'armée allemande, sous les positions françaises. Une quinzaine de panneaux didactiques agrémentent ce parcours                                                  Nous traversons le beau village de Gildwiller et rejoignons l’Eglise Notre-Dame, située sur la colline du Sternenberg à 346 mètres d’altitude.                                                                                                 

L’Eglise de Gildwiller sur le mont fut longtemps l’église-mère des villages construits aux pieds de la colline.            Le Chemin de Croix reliant le mont au village comprend 13 stations monumentales en granit artificiel serties de bas-reliefs en majolique (sorte de faïence en couleurs). Le Chemin de Croix est un lieu de dévotion et de méditation pour les visiteurs.                    

Puis retour vers Ammertzwiller, localité qui se singularise par la présence de champs de miscanthus, » une plante destinée au chauffage et au paillage horticole » ressemblant à des joncs et semée en remplacement du maïs, trop polluant en nitrates.                                                                                                                               

Beau parcours chargé d’histoire.                                                                                                                   

Patricia remercie J.H. membre de l’association et natif du village, pour les renseignements relatifs à l’histoire de cette époque de guerre.

 

Un grand merci à Patricia pour la balade et la collation.                                                                                                                          

 



MERCREDI 10 JUILLET                                                                                                                                                                                    SEPPOIS-LE-HAUT ET ENVIRONS

 

C’est depuis les bords de la Largue que nous débutons notre balade du jour et plus précisément sur les prés de l’ancien moulin à grain. C’est également le point le plus bas du village (378 m)  

Après une courte traversée du village nous entrons par un petit raidillon dans la forêt en limite des deux Seppois.                                                                                                                                                                                       Ce mercredi 10 juillet le temps est chaud et lourd mais la fraicheur de la hêtraie nous invite à poursuivre.       

Le sentier se prolonge jusqu’au premier étang de notre périple, le Storckenholzweier, couvert de nénuphars puis après quelques centaines de mètres voici l’idyllique Salzgrabenweier magnifiquement aménagé par son propriétaire.                                                                                                                                                                Toujours par les sentiers rendus boueux par les dernières pluies nous arrivons au Tschassweier que nous contournons en passant par la forêt de Pfetterhouse.

Après une petite halte sur la digue du plan d’eau nous reprenons par une série de 6 étangs en enfilade situés dans le vallon du Babersen.                                                                                                                                    

La promenade se poursuit à travers les rues du village vers la chapelle de la Sainte Croix                                      dont la construction remonte au 13ème siècle.

La chapelle dont les origines restent floues a bénéficié d’importants travaux de restauration intérieure et extérieure. Désacralisée dans les années 50 elle sert à présent de lieu de rencontre, d’exposition et accueille les messes durant la période hivernale.  Merci à Monsieur le Maire pour son accueil.

 

Nous nous dirigeons à présent vers le point d’altitude le plus élevé du village à 449 mètres pour terminer par l’œuvre du programme »STUWA » et rejoignons le point de départ.

 

La vallée de la Largue est bien moins connue et plus discrète que sa « grande sœur » la vallée de l’Ill ; elle n’en est pour autant pas dénuée de charme. Si les maisons à colombages sont plus rares dans les deux Seppois c’est en raison des lourds combats qui s’y sont déroulés lors des deux guerres mondiales.                           

En 1918 les deux Seppois ont été quasiment rasés, églises, mairies et écoles comprises.

En en 1944 Seppois le Bas a été le 1er village d’Alsace libéré, c’est dire si l’enjeu était de taille, et la bataille fut rude.                                                                  

L’attrait réside donc dans les forêts profondes, les vallons ombragés et les nombreux étangs, dont presque 50 sur le seul ban communal de Seppois le Haut.

 

 

Un grand merci à Bernard et Agnès, animateurs de cette sortie, qui fut une belle première fois. Dans ce compte-rendu très explicite nous ressentons leur attachement à cette région, faisant partie de la zone humide de la Largue (appelée les Milles étangs Sundgauvien). 

  



Mercredi 03 juillet

Lucelle – Petit Kohlberg – Les Ebourbettes - Scholis

 

Au départ du Parking de Lucelle par un magnifique sentier parallèle à la départementale traversant la forêt sur les hauts de Lucelle en direction du Petit Kohlberg. Nature et chants d’oiseaux en apéritif, nous nous dirigeons vers le Restaurant du Petit Kohlberg.                                                                                   

Après un bon repas nous partons vers les Ebourbettes.

Merci à Yves qui retrace pour nous l'historique des lieus et du Général GIRAUD.                          

 

Nous longeons la frontière Franco-Suisse délimitée d'anciennes bornes en passant par le Scholis, la Mairie de Lucelle pour revenir à notre point de départ.

La tarte de Linz et quelques boissons fraîches furent très appréciés de tous.

Merci Agnès et Julien pour cette agréable journée.

 Histoire et Géographie des lieus :

Lucelle est actuellement le village le moins peuplé d'Alsace 34 habitants.                                           

« La Lucelle » est le cours d'eau qui travers la localité d’où elle tient son nom. Elle poursuit son cours vers la Suisse, traverse Kleinlützel puis se jette dans la Birs à Laufen.                                                                      « Lützel » en Allemand signifie "Maison de lumière"

 Sur la ligne de partage des eaux

Lucelle a encore la particularité d’être située sur la ligne de partage des eaux. « La Lucelle va dans la Birse, qui se jette dans le Rhin, puis la mer du Nord.                                                                                

Au-dessus de la mairie, la ferme du Grand Scholis a cette curiosité qu’une partie des eaux pluviales se retrouve dans la Lucelle, et l’autre part dans l’Allaine, puis le Doubs, avant la Saône, le Rhône et la Méditerranée…

 L'Abbaye cistercienne était construite au XII siècle et en 1836 Lucelle était peuplée de 338 habitants

Elle possédait un Haut Fourneau et une Forge ainsi qu'une tuilerie, des moulins et des métairies.

-Il y avait la Chapelle Notre Dame aménagée dans l'ancienne fonderie abbatiale. 

-La Chapelle St. Bernard créée par Eugène Rengli Sculpteur.

-La Grotte Malou, la source d'un ruisseau qui se jette dans la Lucelle qui prend la source à Plaigne.

-Lucelle était également le Centre Européen des rencontres.                                                                                             



DU 16 AU 22 JUIN 2024

UN RETOUR DANS LES DOLOMITES (Italie) POUR DECOUVRIR DE NOUVEAUX PAYSAGES                                                                                           

Le mot de Michel

 

Une page se tourne pour moi avec cette 10ème édition. Un grand MERCI au Club Vosgien du Jura Alsacien qui ma toujours fait confiance, à tous les participants certain fidèles depuis 10 ans, à notre trésorier Gaby, aux AUTOCARS GAST Express Sundgoviens avec des autocars confortables et des chauffeurs compétant et sympathiques.

Sans oublier cette année l'hôtel ALPENROSE avec son patron Mr. Graber et Astrid la secrétaire aux petits soins pour toute l'équipe.

Et pour finir Daniel notre principal guide qui à répondu à toutes nos sollicitations.

Merci pour tous les messages de remerciements     Michel

 

 

Comme Michel le dit si bien, une page se tourne. Nous le remercions sincèrement pour toutes ces belles balades et séjours organisés par ses soins.                                                                                              Inutile de dire qu'elles furent très appréciés de tous.

Encore un grand merci à toi Michel pour ton dévouement et ton savoir faire inégalable.

 



Mercredi 12 juin                                                                                                                                                                                Largitzen - Bisel

 

Départ par le sentier près de l'église St Georges pour une marche bucolique.                                                                      Largitzen, village encore très rural fait partie de la com.com de la largue. C'est le pays des étangs.                            La vallée de la largue est riche de 120 étangs.                                                                                                                              Propriétaires ou locataires ont tous à cœur d'entretenir leurs étangs qui, avant la révolution Française, appartenaient essentiellement à la noblesse.                                                                                                           

La faune est très riche près des étangs, cygnes, canards, hérons, poules d'eau trouvent là un lieu idéal pour se reproduire. Les étangs sont poissonneux avec notamment les carpes d'où le nom de : la route de la carpe frites, spécialité culinaire très renommée.

A mi-parcours traversée de Bisel et repartir vers le point de départ en prenant le chemin boisé vers Largitzen          pour partager le pot de l’amitié

 

Un grand merci à Pascale et Marie Josée pour cette balade bucolique

 

(Géographie)La Largue

La longueur de son cours d'eau est de 50,5 km1. La Largue prend sa source à Oberlarg dans le Glaserberg à 500 m d'altitude, près de la frontière suisse, et se jette dans l'Ill à la hauteur d'Illfurth à une altitude de 258 mètres. La Largue fait la frontière entre la France et la Suisse au lieu-dit du Largin, au kilomètre 0 de la ligne de front de la premiere guerre mondiale. La Largue traverse les villages de Seppois-le-Haut, Seppois-le-Bas et Dannemarie. Elle suit la vallée qui porte le nom de la rivière. Cette vallée est empruntée par le canal du Rhône au Rhin entre Dannemarie et Illfurth.

 

 



Mercredi 05 juin                                                                                                                                                                                Leymen – les hauteurs de Bie-Benken

 

Rendez-vous est donné pour le départ sur le parking de la salle des fêtes de Leymen.                                                      Le groupe de randonneurs se dirige vers la colline sur les hauteurs de Biel-Benken,                                                        De là, les attend une belle vue panoramique sur cette localité suisse avoisinante de la commune de Leymen.            En face le Château du Landskron et plus au loin dans la forêt le restaurant de la Bergmatten                                                                                                                                                                      

Le château du Landskron se trouve sur une colline du Sundgau à Leymen, Haut-Rhin, à quelques pas de Hofstetten-Flüh en Suisse. 

Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 28 mai 19232. Ses ruines ont été rendues accessibles et présentent du haut de son donjon historique un panorama franco-suisse des environs

 

Puis la balade repart en direction de Hagenthal, là ou sur le parcours, avant de traverser la route se dresse le    Tilleul centenaire. Puis le groupe se dirige vers la Chapelle de Heiligenbrunn                                                                                     

Heiligenbrunn, sans doute un ancien lieu de culte païen, est une chapelle avec une source aux vertus guérisseuses. Elle est placée sous le vocable Walpurge (1er mai). La chapelle est citée en 1359. La construction actuelle date de 1682 ; vendue comme bien national sous la révolution, la chapelle fut rachetée en 1812 par la commune et rendue au culte. Rénovée en 1875, des travaux de restauration furent entrepris en 1981 et en 1990.                    

Depuis de nombreuses années, l’association de la Chapelle du Heiligenbrunn a pris en charge, avec l’aide de différents partenaires, l’entretien et la rénovation de cet édifice. Tout au long de l’année, différentes manifestations sont organisées dans ce but. 

La balade se termine, il est temps de rejoindre le point de départ.

 

Merci à Claude et Marie Paule pour cette sympathique sortie.

 



Dimanche 02 juin                                                                                                                                                                           Rencontre Tri nationale

Cette année, nous accueillions à Ferrette, nos amis randonneurs du Schwarzwaldverein de Weil am Rhein  et  Wanderwege Beider Basel.

 Au programme : 2 petites randonnées autour de Ferrette, suivie d’un repas « Carpes frites » Très apprécié                Une belle participation dans une bonne ambiance. Belle journée



 

Mercredi 29 Mai

Pfetterhouse / La borne des Trois Puissances.

 

Nullement découragé, nos randonneurs ont fait un pied de nez à cette météo exécrable et ont participé à cette balade à Pfetterhouse.

 

Pour nous situer, Pfetterhouse se trouve au pied du Jura Alsacien, aux limites de la Suisse et du Territoire de Belfort, à la frontière linguistique entre roman et germanique et sur la ligne de partage des eaux entre Rhin et Rhône.

Agrippé au rebord Sud-Ouest du plateau Sundgauvien, Pfetterhouse passe depuis toujours pour le village du bout du monde.    

Lorsque l’on quitte la vallée de la Largue et, qu’au bout de quelques kilomètres, on découvre les maisons perchées sur la ligne boisée de l’horizon, on a de la peine à imaginer qu’au-delà de cette localité encorsetée par une quadruple frontière (politique, géographique, linguistique et religieuse), il reste encore quelque chose à découvrir.  Détrompez-vous !!

 

Culminant à 504 mètres d’altitude se trouve l’ancienne borne des Trois Puissances. C’est en 1871, quand le traité de Francfort eut cédé l’Alsace-Lorraine à la Prusse, Pfetterhouse se trouva placé à la rencontre de trois frontières. La borne des Trois Puissances matérialisant le point où la Suisse, la France et l’Allemagne se donnaient la main fut mise en place en 1890.  

 

Les parcours balisés par le Club Vosgien sur plus de 15 km vous font découvrir les multiples sentiers autour du village, entre autres le circuit du KM0.

 

Un grand merci à Suzanne et Claudine, nos animatrices de rando qui ont maintenu cette balade malgré le temps pluvieux.

 





Mercredi 22 mai                                                                                                                                                    

Randonnée en Suisse

 

Programme de la journée                                                                                                                                                      Découvrir Kandersteg et deux des plus beaux lacs Suisse.                                                                                                        Montée en téléphérique et rejoindre ensuite à pied le magnifique lac « Oeschinensee »                                 

Déjeuner au bord du lac puis retour à Kandersteg à pied ou en téléphérique pour ceux qui le désirent

Après-midi randonnée autour du lac bleue « Blausee »

 

Magnifiques paysages. Merci beaucoup Michel pour tes belles sorties

 

 



Lundi 20 mai                                                                                                                       

Mervelier (Jura Suisse)

 

C’est au départ de Mervelier, village situé dans  la partie orientale du val Terbi, le long de la Scheulte (affluent droit de la Birse), au pied du col du même nom, sur la route Delémont-Balsthal, que le groupe de randonneur part à l’assaut des collines du Jura.

La randonnée autour de Mervelier est l'une des meilleures activités pour découvrir la nature. Le paysage est magnifique et les points de vues superbes 

Au programme aujourd’hui, le Grand Mont : forêt et superbe pâturage – le Champre -le Choin  et retour.

 

 

Merci à Roger et Marie Thérèse pour ces beaux moments



Mercredi 08 mai                                                                                                                                     

Westhalten / Soultzmatt / N.D. du Schauenberg

 

Nous entamons notre parcours à Westhalten et nous nous dirigeons vers les hauteurs de Soultzmatt par les vignes pour rejoindre la colline du Zinnkoepfle. De là le parcours boisé nous mène à « Notre Dame du Hubel »        

Nous trouvons sur ce site, un panneau avec la magnifique prière que la forêt adresse à l’Homme.

 

La balade se poursuit dans les bois et quelques kms plus loin c’est la pause déjeuner, en pleine nature assis sur des souches, des grumes....    Après cette pause vivifiante, nous progressons vers le sanctuaire Notre Dame du Schauenberg ( 410m d’altitude), situé sur le ban de la commune de Pfaffenheim.                                              

 

De là-haut le panorama est magnifique. A nos pieds s’étalent entourés de vignes, les villages de Pfaffenheim et Gueberschwihr, puis à perte de vue la grande plaine, de Colmar jusqu’aux avant-monts du Jura. On aperçoit aussi le Petit et le Grand Ballon, et même la Foret Noire par beau temps.

La chapelle de Notre Dame du Schauenberg, construite au 15ème siècle, dédiée à la vierge Marie, est gérée par les religieuses du couvent St Marc de Gueberschwihr. Construite sur le lieu d'un Hermitage, suite à une guérison miraculeuse d’une princesse, guérie grâce aux prières de l’Hermite.                                                                

Dans la chapelle nous pouvions admirer le magnifique retable de l’œuvre du sculpteur » Joseph Saur                      d’Oberhergheim ».  La réalisation de ce triptyque a nécessité 1717 heures de travail entre mars 1945 et juillet 1946.

 

Il est temps de reprendre notre balade. Nous partons par le Strangenberg, colline sous-vosgienne calcaire, avec ses prairies sèches. Dans cet espace naturel remarquable nous pouvons admirer différentes sortes d’orchidées, des géraniums sanguins, des tulipes sauvages et mascaras, ainsi que pour la faune, des huppes fasciées et des lézards verts.   « Cette colline est classée Natura 2000. »

 

Marie Thérèse et Roger ont assisté nos animateurs de rando pour la préparation de ce très beau parcours, un grand merci à eux. Également merci aux participants.

 

 

Un grand merci à Philippe et Simone, nos animateurs de rando, pour cette belle sortie

 



Mercredi 1er Mai.

DORNACH. Du village à la grande ville.

 

C'est un groupe étoffé, profitant de la quiétude du 1er Mai et d'un temps estival, qui part à la découverte de ce grand quartier mulhousien autonome jusqu'en 1914.

Blotti entre l'Ill et la Doller, adossé aux 1eres collines du Sundgau (Illberg, Lerchenberg, Geisbuhl) Dornach dévoile les charmes de son passé d'authentique village à présent intégré à la grande ville.

L'université de Haute Alsace pluridisciplinaire avec son nouveau Learning Center et son École Nationale de Chimie est le théâtre de nos premiers pas.

Plus loin au-delà de l'Illberg, l'église St François d'Assises aux murs en béton précontraint puis la Cité Jardin du Haut-Poirier en entière rénovation nous dévoilent d'autres aspects diversifiés, avant qu'un 1er chemin viticole le Chemin du Clairon nous mène sur la colline du Lerchenberg.

L'entrée "ins Dorf" avec ses commerces nous fait traverser le cœur du village complété par la Synagogue, la rue des Juifs avec ses anciens marchands de bestiaux et la " Stuwebrinnla."

Par l'étroit Chemin des Gaulois ou "Schussgassla" nous montons vers la colline du Geisbuhl et son château.

Le bois du Geisbuhl une fois franchi à l' ombre de ses grands hêtres, et il est temps d'évoquer les Zu-Rhein châtelains originaires de Bâle et qui depuis le 15e siècle jusqu'à la Révolution présidèrent aux destinés des "Durnacher Nusskracker".

L'imposante église St Barthélémy et sa méridienne, l'habitat ouvrier de la rue des Blés et de la rue de Froeningue retiennent nos dernières attentions avant de retrouver notre point de départ.

 

 

Un grand merci à Yves pour cette huitième édition « Découverte de Mulhouse » toujours relatée dans le détail. L’histoire de « son village » sur le bout des doigts...  Merci également à Sylvie pour sa participation. A l’an prochain pour une nouvelle édition.



Mercredi 24 avril  avril                                                                                                                                            

Autour de Luppach via les mélèzes

 

Cette fraiche journée de printemps n’a pas découragé le groupe de randonneurs qui ont quitté la douce chaleur de leur foyer pour participer à cette balade autour de Luppach.                                                                           

Malgré le temps légèrement pluvieux au départ, qui a fait sortir les parapluies et les ponchos, la météo a été plutôt clémente pour le restant du parcours.                                                                                                                                          Au départ du parking en contrebas de Luppach le groupe entame la rando. En quelques minutes ils arrivent à la crypte de l’ancien couvent des Franciscains dont il ne subsiste qu’un cadran solaire en grès du 18e siècle et le caveau funéraire.                                                                                                                                                                              De là, les participants empruntent d’étroits sentiers où la végétation printanière est exubérante et habillée de toutes les nuances de vert tendre. La floraison abondante de l’ail des ours titille l’odorat.                                                La traversée du Luppachholz puis le Kuhwald qui borde la commune de Durmenach mène le groupe sur les sentiers des Mélèzes. Il passe devant l’impressionnant mélèze haut de 40m et d’une circonférence de 3,60m qui a été planté en 1784 par le baron Conrad Reuttner de Weyl.                                                                                                        En contrebas le parcours longe le ruisseau « le Niesbach » Jusqu’à L'aire de pique-nique appelé « Au Clair de l'Enseli »                                                                                                                                                                                            Cet espace comprend un abri en bois semi ouverte érigée en 2018 avec table et banc (6-8 personnes), une table/banc extérieur pouvant accueillir 6 à 8 personnes. Le site est ombragé et très agréable.                                        Sur ce site de belles découvertes s’offre aux randonneurs, qui ne sont autre que les magnifiques œuvres de Christian Wira.  Sa passion, celle de « travailler non pas le bois mais le fer de récupération, d’accorder une nouvelle vie à des objets dépourvus à ce jour de toute utilité en les détournant de leur vocation première ».

 

Après une dernière montée vers le Bleyelhag, voici le groupe de revenu au point de départ.

Fabienne adresse un grand merci à Anne et Isabelle pour la collation réconfortante. Merci à tous les participants pour ce bon moment de convivialité.  À bientôt pour d’autres aventures.

 

 

Merci Fabienne pour cette belle balade

 



Mercredi 17 avril                                                                                                                         

Randonnée à Thann-Weierle

 

Rendez-vous sur le parking du Centre culturel de Thann, après un covoiturage à partir d’Altkirch sous la houlette de Philippe et Simone, un grand merci à eux.                                               

Départ vers la colline du Staufen par le sentier longeant la colline. Une première pause à la « Croix de Mission » puis notre groupe reprend sur le chemin menant jusqu’au « Plan Diebold Scherrer »   

Situé sur la route Joffre qui relie Masevaux à la vallée de Thann, ce lieu à 620 m d’altitude, est une aire de détente, avec une petite cabane et des tables avec bancs.                                                      

 

Après une deuxième pause nous grimpons au « Col du Hundsruck ». Une dernière montée et nous voilà au point culminant à 750 m d’altitude. Accessible par un petit sentier, se trouve le Monument national des troupes de choc.

Après une courte pause notre groupe amorce la descente en direction de la « Place du Weierle ». Après un petit quart d’heure nous voilà rendu, il est 12h15 l’heure de la collation.

 

Nous sommes accueillis par Francis et Jean Marie les amis de nos « Animateurs de rando » Norbert et Josiane. Le chalet agréablement chauffé, très apprécié vu la température extérieure 7°.               

Après la pause de midi nous descendons jusqu’à la route du « Floridor » et remontons jusqu’au site de la « Croix de Lorraine ». Une magnifique vue panoramique sur le Sundgau, Forêt Noire, sur Mulhouse et une vue plongeante sur Thann et environs.                                                                                   

Pour finir cette belle journée, une averse pluie/neige nous accompagne dans la descente vers Thann    Un petit crochet par le « Parc Albert 1er » et la balade se termine.

 

Merci à Norbert et Josiane pour cette belle organisation et cette belle balade